• Ce que j'en pense ...

    Article n°1 : L'ordinateur, un outil incontournable à l'école ?

    Dans cet article, l'auteur nous rappelle que l'apprentissage est avant tout collectif. En effet, il se crée grâce aux interactions et aux échanges d'idées. Or, nous dit l'auteur, un enfant seul face à son écran d'ordinateur n'a pas cet apport et cet enrichissement qui vient de l'autre. La conséquence inévitable selon lui est que l'apprentissage risquerait d'être trop souvent individualisé.

    Selon moi, les propos tenus doivent être nuancés. Je souligne et insiste sur le fait que les enfants ont besoin de partager et de coopérer pour apprendre, l'apprentissage est avant tout collectif, je suis d'accord sur ce point. Cependant, si le numérique est intégré dans les classes, il ne doit bien entendu pas être le seul outil d'apprentissage. En effet, c'est d'abord une ressource mise au service de l'enfant pour faciliter et rendre plus concret son apprentissage. Les outils numériques, comme les ordinateurs par exemple, doivent être mis à disposition de l'enfant sans pour autant être omniprésents dans les apprentissages. Pour ma part, il n'est donc pas question de parler d'apprentissage individualisé. Il faut trouver le juste milieu et utiliser les outils numériques à bon escient sans exagérer.

     

    Article n°2 : L'école doit nous apprendre ce que les machines ne savent pas faire.

    Dans cet article, l'auteur rappelle qu'il y a eu énormément de changements au niveau des technologies. Il est certain que l'évolution technologique a eu un impact considérable sur notre impression numérique. Selon moi, il est important de vivre avec son temps et d'utiliser les outils numériques comme ressources sans exagérer bien entendu. D'ailleurs, l'auteur de l'article nous rappelle que l'ordinateur peut faire énormément de choses mais qu'il a tout de même des limites ! Je rajouterais même que l'utilisation de l'ordinateur dépend généralement d'une connexion internet qui n'est jamais à 100% fiable ... Parfois, des travaux se perdent sans raison apparente juste à cause d'un bug informatique, c'est malheureux. Je privilégierais donc l'utilisation d'applications ne demandant aucune connexion internet. Le dernier aspect développé dans l'article avec lequel je suis entièrement d'accord c'est que l'ordinateur n'apporte pas la coopération, la créativité, la compassion. Je le répète et ça rejoint ce que j'ai expliqué plus haut, l'ordinateur ne peut pas remplacer définitivement tous les autres supports. Il doit être avant tout utilisé comme outil, comme ressource au service de l'apprentissage. 

     

    Article n°3 : La Wallonie va accélérer le virage numérique de 500 écoles en 2020.

    Dans cet article, l'auteure affirme que la Wallonie compte mieux équiper les écoles afin d'intégrer plus facilement le numérique. Je trouve que c'est une très bonne chose et qu'il est temps de le faire. En effet, on demande souvent aux enseignant(e)s d'intégrer le numérique dans leur classe mais ils ne disposent ni d'outils ni même, pour certain(e)s, de formation adaptée. Par ailleurs, de plus en plus d'écoles disposent d'outils numériques comme le tableau interactif par exemple. Ici, dans cet article, l'auteure insiste bien sur le fait que le numérique a pour but d'accroître l'exploitation transversale entre les matières, les niveaux, les enseignant(e)s... Cela veut donc bien dire que le numérique est utilisé au service de l'apprentissage mais qu'il ne remplace en aucun cas celui-ci. Je suis évidement entièrement d'accord avec ces propos. 

     

    Article n°4 : Pourquoi y a-t-il une pénurie d'enseignants alors que le métier n'a jamais autant attiré ?

    Cet article ne nous informe pas vraiment sur le numérique mais nous informe sur la pénurie d'enseignants bien présente alors qu'il y a davantage d'enseignants formés. Elle dresse alors un paradoxe : les politiques sont de plus en plus généreuses notamment en augmentant leurs offres (ex. : remédiation, FLA, mi-temps pédagogique ...) mais pourtant le statut des nouveaux enseignants reste précaire (ex. : contrainte des intérims pour un nombre indéterminé de semaines). C'est une situation assez complexe où même la ministre actuelle de l'enseignement, madame Désir, ne comprend pas pourquoi il y a encore un trop grand nombre d'écoles cherchant des enseignants.

     

    Article n°5 : "Difficulté supplémentaire pour les parents", "source d'inégalités" : l'école à domicile pose question.

    Dans cet article, l'auteure (la même que pour l'article n°4) expose les difficultés que les parents éprouvent en cette période de crise sanitaire. L'enfant doit normalement recevoir un minimum de travail scolaire, même si celui-ci reste non-obligatoire car les parents ne doivent en aucun cas endosser le rôle de l'enseignant(e). Il n'est pas question de passer des heures et des heures sur le travail scolaire de l'enfant parce que les parents ont eux aussi leur travail, leurs responsabilités et ne sont pas formés. De plus, il est certain que ce travail envoyé à distance renforce les inégalités. Selon moi, il est important d'envoyer un peu de travail journalier, voici comment je fonctionnerais ; d'abord, j'enverrais un mail avec du travail quotidien. Si certaines familles n'ont pas d'ordinateur à la maison, alors le travail sera envoyé via la poste. Le travail est envoyé sous deux formats : format PDF si le parent a envie de l'imprimer ou format Word si l'enfant a envie de travailler sur l'ordinateur. Donc, le travail envoyé ne doit pas être systématiquement imprimé, ce qui résorbe déjà certaines inégalités (pas d'imprimante, plus d'encre, plus de feuilles blanches...) J'enverrais deux ou trois jours plus tard les corrigés pour que l'enfant puisse s'auto-corriger en étant autonome et sans devoir solliciter l'aide d'un adulte. Je suis consciente que cette démarche reste difficile pour certains enfants (les enfants qui ont des troubles d'apprentissage ou qui sont en intégration). Les enfants sont capables de réaliser seul le travail car il s'agit d'apprentissages vus en présentiel et censés être acquis. Les enfants ont évidemment la possibilité d'envoyer leurs exercices que je corrigerai ou leurs questions par mail. J'y répondrai alors avec grand plaisir. 

     

    Article n°6 : Cette crise du coronavirus va faire gagner vingt ans à l'école numérique.

    Dans cet article, l'auteure (la même que pour les articles n°4 et n°5) souligne que l'utilisation de l’ordinateur, en cette période de crise sanitaire, est presque indispensable. Pourtant, fin janvier, la question de l'outil numérique, principalement l'ordinateur, était au centre de débats animés où les différents intervenants martelaient que celui-ci avait un coût et que toutes les familles n'étaient pas capables d'en acheter un pour leur enfant et que l'enseignement ne pouvait pas les obliger à investir de l'argent dans ce genre d'outil. Mais aujourd'hui, les circonstances ont changé et l'ordinateur se retrouve au centre de l'affaire car il permet de garder un lien social entre l'école et la maison. Il était donc important de s'assurer que chacun puisse garder le contact grâce à un outil numérique adapté. Dans de rares cas, s'il n'y a pas de connexion internet par exemple, un suivi est proposé par courrier postal. Cette crise sanitaire force également les enseignants à essayer progressivement de nouvelles techniques et à s'impliquer dans le numérique.

     

     

     

     

     

     

     

     


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