• Ressources intéressantes

    Voici quelques ressources enrichissantes que j'ai eu l'occasion de consulter ainsi qu'une conférence animée par l'ASBL La Leçon verte que j'ai eu l'opportunité de vivre lors de la journée Festi'nallux du 10 octobre 2019.

    Présence de mon analyse réflexive et mise en évidence d'éléments dont je m’appuierai pour rebondir et enrichir ma future pratique.

     

    Sortir pour découvrir son environnement, Eliane Pautal 

    • Le questionnement de l’élève sur son environnement, sur l’environnement en général contribuera à faire entrer l’enfant dans une démarche scientifique et lui permettra en tant que futur citoyen, de s’interroger sur les évolutions et la protection de la planète.

    • Il est tout à fait possible de faire de l’outdoor education dans la cour de l’école !

    • Il faut favoriser l'approche par les sens !

    • Il faut garder un certain cadre.

    • De retour en classe, mettre des mots sur ce que les enfants ont ressenti à l’extérieur ; expression orale spontanée, tempête de mots.

    • Exemple d’activité : sortir et relever les signes du printemps / de l’automne / de l’hiver / de l’été aide à comprendre les 4 saisons.

    • Mettre en relation des observations faites dans différents contextes.

    • Développer une attitude scientifique.

    • Il faut se questionner, c’est une faculté intellectuelle super importante en plus de faire entrer les élèves dans un positionnement scientifique.

    • On peut utiliser un carnet d’explorateur pour la mise en commun.

    • Faire un diagramme avec les éléments communs et les éléments différents entre les observations des deux sorties (créer des ensembles). Possibilité de faire aussi un tableau à double entrée (activité de traitement de données). Ex. : les fruits et les feuilles des arbres. Primordial que l’enfant cherche, qu'il soit acteur !

     

    Trésors du dehors, collectif Tous Dehors 

                                                                           Tous dehors Belgique : PageAccueil

    • On a inventé la psychomotricité pour que tous les enfants puissent bouger.

    • Sortir, c’est bon pour le corps !

    • Passer du temps au grand air, c’est bon pour la santé !

    • L’intelligence est en mouvement ! Les processus cognitifs sont liés à nos situations sensorielles.

    • Le besoin du mouvement ! Pour des enfants atteint du TDA/H, sortir 20 minutes leur permet de se reconcentrer.

    • Beaucoup plus de bénéfices pour les enseignants et motivation croissante !

    • L’outdoor permet de rendre l’enfant plus autonome ! Capacité d’agir par soi-même pour répondre à ses besoins.

     

    La leçon verte, conférence du 10 octobre 2019

    La Leçon Verte (organisme) - Réseau IDée asbl

     

     

    « Rien n’est dans l’esprit qui ne soit entré par les sens » Aristote

    • Buts poursuivis lorsque l'enseignante fait appel à cette ASBL : reconnecter l’enfant à la nature et au plaisir du dehors. Apprendre par le concret (apprendre autrement) ; il y a plein de choses que l’on ne voit pas avec le travail sur papier. Apprendre en étant en contact avec le vivant ; le vivant est toujours proche de nous, il est indispensable à notre vie.
    • Groupe « Osons l’école dehors » : aller une fois par mois dehors (quel que soit le temps). Disponible de la 1ère à la 6 

    • Groupe « Tous dehors » : le but est de replonger les enfants dans la nature. Ce groupe travaille sur le scolaire en général. Suite à ça, sortie du livre « Trésors du dehors » : beaucoup de réponses pour les enseignants.

    • Approche : promouvoir le développement de l’être dans sa globalité. L’enfant va pouvoir agir avec ses sens et son intellect. On va pouvoir rencontrer les différents besoins de chaque enfant. Le développement du schéma corporel va faciliter les apprentissages. On grandit en se confrontant à la diversité. Le dehors c’est tout le corps, tous les sens, l’intellect, l’esthétique, l’action, le faire … Sur une chaise, uniquement l’intellect fonctionne ! 

    • Approche sensorielle: découvrir, observer, sentir, écouter… 

    • Récolter, manipuler, trier: on peut tout faire, même des mathématiques. On peut classer les feuilles, compter les pommes de pin… On va compter et calculer.


    Quels sont les impacts sur l’enfant apprenant ?

    « L’enfant intègre les connaissances par les sentiments. Sans cela son esprit s’étiole et déçu, il devient un adulte insatisfait. » Rudolph Steiner

     

    • Oser s’exprimer : il faut laisser à chacun la parole, chacun dit ce qu’il a aimé, ce qu’il a ressenti …

    • Langage non verbal : on va donner à l’enfant du temps pour dessiner, mimer.

    • Langage écrit : car nous sommes quand même dans le cadre scolaire. Donner une grande feuille au groupe avec le mot « grenouille » écrit, les enfants doivent le réécrire. On peut faire des étiquettes, de l’analyse, de la conjugaison…

    • La coopération : beaucoup plus facile dehors que dans la classe même si parfois, les enfants sont plus excités et génèrent du bruit. Les adultes encadrant doivent veiller à la participation, à l'écoute et au respect des règles. Les enfants peuvent apprendre le cycle de la vie, le cycle de l’eau… Il y a moins de violence, moins de compétitivité. Il faut travailler ensemble pour y arriver.

    • Développement corporel : travailler dehors développe le côté social et le côté affectif. Il y a peu de stigmatisations. Beaucoup moins d’inégalités dans l’apprentissage des savoirs.

    • Comparer : les couleurs, la taille, le poids…

    • Créativité, imaginaire : à l’école il y a peu de cours de chant, de cours d’art… La motricité fine est très importante. L’imaginaire est très important.

    • Apprendre en ayant des émotions : les enfants ont souvent peur d’aller dehors, peur de se salir … Les adultes inculquent leurs peurs aux enfants. Il faut respecter les peurs et les craintes des enfants. Il faut prévenir les parents de la sortie pour que l’enfant soit libre dans son corps. Il y a des enfants qui boudent, qui ne sont pas bien dans leur peau : ils vont finir par rejoindre le groupe.

    • Confiance en soi, autonomie, initiative : les enfants ne se sentent pas juger dans la nature, ils ont une liberté qu’ils n’ont pas en classe. Un enfant violent le sera moins, un enfant passif en classe peut se révéler actif une fois dehors. On découvre les enfants sous un autre angle. Les enfants deviennent acteurs de leurs jeux. Il y a toujours des moments libres. Cela aide l’enfant à se responsabiliser, à oser (encouragements par les autres). L’enfant va être plus ouvert et se sentir mieux dans sa peau.

    • L’émerveillement conduit à une ouverture et une connaissance du monde : l’émerveillement pousse à la curiosité (j’ai vu ça et ça, et pourquoi ?). La curiosité va amener la recherche, la connaissance, l’amour de la nature, le besoin de la protéger et de la respecter. Tout ça est un cheminement vers un acte citoyen.

    • Partager la motivation des enfants. L’enthousiasme est un vecteur d’apprentissage (engrais pour le cerveau): communiquer de la passion à l’enfant. Des professionnels maîtrisant la matière et le terrain (milieu de vie) pourront vraiment partager les connaissances et l'envie d'apprendre à l'extérieur. 

    • Laisser libre cours : ne pas avoir peur de lâcher prise. Il faut construire les savoirs ensemble : l’enseignant n’est plus celui qui sait tout. Plus on fait, mieux on sait faire. Il faut faire pour apprendre.

    • Tous ces savoirs, savoirs-faire et savoirs-être que l'enfant va acquérir feront sens puisqu'ils auront été vécus et intériorisés par l'enfant lui-même. Il aura été acteur de son apprentissage en passant par différentes étapes, toutes importances : tester, expérimenter, oser, imaginer, se tromper, réessayer ...

     


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