• L'école de demain

    Quelle est, selon moi, une école idéale et une classe idéale ? Dans quel genre d’établissement voudrais-je former ma pratique enseignante plus tard ? Comment j’imagine ma classe, mes élèves, mon directeur, mes collègues ? Dans quel contexte professionnel serais-je le plus épanouie ?

    Evidemment, j’ai déjà ma petite idée … Je peux m’appuyer sur mes quelques semaines d’expériences et mes nombreuses heures de pédagogie pour bannir déjà ce que je ne veux surtout pas !

     

    Mon école idéale 

    • Des instituteurs qui coopèrent entre eux pour qu’il y ait un lien entre tous les cycles.

    • Des projets d’école concrets.

    • Une école ouverte, sans grille.

    • Des collègues qui sont heureux de transmettre, d’être présents et qui sont motivés.

    • Un directeur qui soutient l'équipe éducative et est ouvert aux nouvelles avancées pédagogiques. 

    • Des sorties éducatives sont prévues tout au long de l'année (gratuites si possible...)

     

    Ma classe idéale (septembre 2019)

    • Une classe de 1ère ou 2e année primaire avec des enfants (max 18) soucieux et curieux d’apprendre.

    • Une classe où l’enfant est au centre de ses apprentissages, où il est actif et autonome.

    • Une classe où tous les enfants et l’institutrice sont solidaires et soudés avec un objectif commun : l’envie d’apprendre.

    • Une grande classe avec plusieurs espaces bien définis (lecture, manipulation, autogestion)

    • Un climat de classe bienveillant et empathique.

    • Beaucoup de matériels pédagogiques pour faire place à la manipulation.

    • Des sorties scolaires pour éveiller les enfants.

    • Où l’élève est un sujet actif et non un objet de l’enseignement.

  • Au travers de documentaires et articles, nous avons pu découvrir l’enseignement dans d’autres pays à travers le monde … Est-ce mieux là-bas ?

     

    A Singapour 

    • École où le numérique est omniprésent. 

      Ma position : effectivement, il faut vivre avec son temps et accepter que le numérique fasse partie intégrante de notre quotidien et qu’il est alors primordial de l’intégrer dans notre classe et de l’utiliser comme outil pour les apprentissages. Cependant, ne faut-il pas garder une certaine limite ? Est-ce qu’il est judicieux de donner plein pouvoir aux machines au détriment de personnes humaines ?


    En Finlande  

    • École ultra-moderne, matériaux bruts apparents permettant la créativité.

    • Favorise l’attention et la concentration.

    • Autonomie et créativité.

    • Îlots et non rangées de bancs afin d'apprendre côte à côte.

    • L’élève est un sujet actif et non un objet de l’enseignement.

    • Discrimination positive.

    • Pédagogie des points forts.

    • Grande place pour les ateliers manuels ainsi les apprentissages laissent plus de traces dans la mémoire et cela permet d’augmenter l’activité métacognitive.

      Ma position: aurions-nous trouvé l'enseignement parfait ?


    En France (au nord de Paris)

    • Classe inversée (lien entre l’école et l’extérieur).

    • À la maison, l’élève visionne une capsule vidéo enregistrée par l’enseignant (partie théorique).

      Ma position: ce n’est évidemment pas le cas dans toutes les écoles françaises mais cette pédagogie me parait plutôt adéquate si toutefois les enfants disposent du matériel nécessaire et que les parents y adhèrent. Depuis mars 2020, avec l'apparition du coronavirus, les enseignants ont dû repenser leur façon d'apprendre par le biais de plateformes éducatives en ligne, d'envois de fichiers par mail, de capsules vidéos... Ils ont été plongés dans le monde du numérique. 


    votre commentaire
  • Grâce aux articles et aux vidéos, j'ai appris : 

    • Être un enseignant réflexif : qui se questionne, qui se remet en question, qui s’adapte, qui répond aux besoins des enfants, qui est curieux.

    • Utiliser le numérique mais à bon escient !

    • L’enseignant reste indispensable malgré les progrès technologiques.

    • Ne plus disposer les bancs en rangées mais favoriser les îlots dans le but de passer du « face à face » au « côte à côte ».

    • Multiplier les situations, les faire vivre avant de théoriser.

    • L’élève est un sujet actif et non un objet de l’enseignant.

    • Favoriser l’activité manuelle qui permet aux apprentissages de laisser plus de traces dans la mémoire et augmente ainsi l’activité métacognitive.

    • Ressource intéressante : fun mooc : nombreux cours en ligne accessibles gratuitement avec un coach et des travaux à faire grâce à un binôme virtuel.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique