• Il y a quelques années, on ne parlait pas vraiment de l'outdoor education. Aujourd'hui, l'école du dehors se fait connaître et attire davantage de professionnels à travers le monde et inspire différentes pédagogies.

    Les enseignants sont de plus en plus nombreux à tester l'école du dehors et à prendre conscience de tous les impacts positifs que celle-ci a sur les enfants et sur leurs apprentissages.

    Faisons un tour d'horizon dans les autres pays pour prendre connaissance de la définition qu'ils ont de l'outdoor education. 

     

    En Amérique du nord 

    • L'outdoor education est un processus à travers lequel chaque apprentissage construit des habilités, des valeurs sur base d'expériences directes. 

     

    En Finlande 

    • L’outdoor education représente l’enseignement et l’apprentissage qui prend place à l’extérieur de la classe avec comme objectif l’acquisition de compétences présentes dans le programme d’études ainsi que le développement de la conscience environnementale des citoyens qui s’engagent à vivre d’une manière durable. Les écoles doivent donc enseigner la manière de penser dans le futur vers la construction d'une écologie, d'une économie, d'un social et d'une culture locale durable.

     

    Ma définition de l'outdoor education  

    • Moyen d’apprentissage basé sur des expériences actives qui ont lieu à l’extérieur de la classe. Il permet la construction d’une large gamme de connaissances, d’habiletés et de valeurs reprises dans les programmes de compétences. Cette approche permet également de vivre une large variété d’activités avec leur culture, leur environnement, leur communauté, leur société et eux-mêmes. L'outdoor education est une ouverture sur le monde extérieur.

      Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion de pratiquer l'école du dehors lors de mon stage en première année primaire car l'institutrice était réfractaire. Celle-ci était reportée au stage en double division qui fut annulé dû à la crise sanitaire que nous vivons.

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  • Grâce aux articles et aux vidéos, j'ai appris : 

    • Être un enseignant réflexif : qui se questionne, qui se remet en question, qui s’adapte, qui répond aux besoins des enfants, qui est curieux.

    • Utiliser le numérique mais à bon escient !

    • L’enseignant reste indispensable malgré les progrès technologiques.

    • Ne plus disposer les bancs en rangées mais favoriser les îlots dans le but de passer du « face à face » au « côte à côte ».

    • Multiplier les situations, les faire vivre avant de théoriser.

    • L’élève est un sujet actif et non un objet de l’enseignant.

    • Favoriser l’activité manuelle qui permet aux apprentissages de laisser plus de traces dans la mémoire et augmente ainsi l’activité métacognitive.

    • Ressource intéressante : fun mooc : nombreux cours en ligne accessibles gratuitement avec un coach et des travaux à faire grâce à un binôme virtuel.


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  • Au travers de documentaires et articles, nous avons pu découvrir l’enseignement dans d’autres pays à travers le monde … Est-ce mieux là-bas ?

     

    A Singapour 

    • École où le numérique est omniprésent. 

      Ma position : effectivement, il faut vivre avec son temps et accepter que le numérique fasse partie intégrante de notre quotidien et qu’il est alors primordial de l’intégrer dans notre classe et de l’utiliser comme outil pour les apprentissages. Cependant, ne faut-il pas garder une certaine limite ? Est-ce qu’il est judicieux de donner plein pouvoir aux machines au détriment de personnes humaines ?


    En Finlande  

    • École ultra-moderne, matériaux bruts apparents permettant la créativité.

    • Favorise l’attention et la concentration.

    • Autonomie et créativité.

    • Îlots et non rangées de bancs afin d'apprendre côte à côte.

    • L’élève est un sujet actif et non un objet de l’enseignement.

    • Discrimination positive.

    • Pédagogie des points forts.

    • Grande place pour les ateliers manuels ainsi les apprentissages laissent plus de traces dans la mémoire et cela permet d’augmenter l’activité métacognitive.

      Ma position: aurions-nous trouvé l'enseignement parfait ?


    En France (au nord de Paris)

    • Classe inversée (lien entre l’école et l’extérieur).

    • À la maison, l’élève visionne une capsule vidéo enregistrée par l’enseignant (partie théorique).

      Ma position: ce n’est évidemment pas le cas dans toutes les écoles françaises mais cette pédagogie me parait plutôt adéquate si toutefois les enfants disposent du matériel nécessaire et que les parents y adhèrent. Depuis mars 2020, avec l'apparition du coronavirus, les enseignants ont dû repenser leur façon d'apprendre par le biais de plateformes éducatives en ligne, d'envois de fichiers par mail, de capsules vidéos... Ils ont été plongés dans le monde du numérique. 


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  • Article n°1 : L'ordinateur, un outil incontournable à l'école ?

    Dans cet article, l'auteur nous rappelle que l'apprentissage est avant tout collectif. En effet, il se crée grâce aux interactions et aux échanges d'idées. Or, nous dit l'auteur, un enfant seul face à son écran d'ordinateur n'a pas cet apport et cet enrichissement qui vient de l'autre. La conséquence inévitable selon lui est que l'apprentissage risquerait d'être trop souvent individualisé.

    Selon moi, les propos tenus doivent être nuancés. Je souligne et insiste sur le fait que les enfants ont besoin de partager et de coopérer pour apprendre, l'apprentissage est avant tout collectif, je suis d'accord sur ce point. Cependant, si le numérique est intégré dans les classes, il ne doit bien entendu pas être le seul outil d'apprentissage. En effet, c'est d'abord une ressource mise au service de l'enfant pour faciliter et rendre plus concret son apprentissage. Les outils numériques, comme les ordinateurs par exemple, doivent être mis à disposition de l'enfant sans pour autant être omniprésents dans les apprentissages. Pour ma part, il n'est donc pas question de parler d'apprentissage individualisé. Il faut trouver le juste milieu et utiliser les outils numériques à bon escient sans exagérer.

     

    Article n°2 : L'école doit nous apprendre ce que les machines ne savent pas faire.

    Dans cet article, l'auteur rappelle qu'il y a eu énormément de changements au niveau des technologies. Il est certain que l'évolution technologique a eu un impact considérable sur notre impression numérique. Selon moi, il est important de vivre avec son temps et d'utiliser les outils numériques comme ressources sans exagérer bien entendu. D'ailleurs, l'auteur de l'article nous rappelle que l'ordinateur peut faire énormément de choses mais qu'il a tout de même des limites ! Je rajouterais même que l'utilisation de l'ordinateur dépend généralement d'une connexion internet qui n'est jamais à 100% fiable ... Parfois, des travaux se perdent sans raison apparente juste à cause d'un bug informatique, c'est malheureux. Je privilégierais donc l'utilisation d'applications ne demandant aucune connexion internet. Le dernier aspect développé dans l'article avec lequel je suis entièrement d'accord c'est que l'ordinateur n'apporte pas la coopération, la créativité, la compassion. Je le répète et ça rejoint ce que j'ai expliqué plus haut, l'ordinateur ne peut pas remplacer définitivement tous les autres supports. Il doit être avant tout utilisé comme outil, comme ressource au service de l'apprentissage. 

     

    Article n°3 : La Wallonie va accélérer le virage numérique de 500 écoles en 2020.

    Dans cet article, l'auteure affirme que la Wallonie compte mieux équiper les écoles afin d'intégrer plus facilement le numérique. Je trouve que c'est une très bonne chose et qu'il est temps de le faire. En effet, on demande souvent aux enseignant(e)s d'intégrer le numérique dans leur classe mais ils ne disposent ni d'outils ni même, pour certain(e)s, de formation adaptée. Par ailleurs, de plus en plus d'écoles disposent d'outils numériques comme le tableau interactif par exemple. Ici, dans cet article, l'auteure insiste bien sur le fait que le numérique a pour but d'accroître l'exploitation transversale entre les matières, les niveaux, les enseignant(e)s... Cela veut donc bien dire que le numérique est utilisé au service de l'apprentissage mais qu'il ne remplace en aucun cas celui-ci. Je suis évidement entièrement d'accord avec ces propos. 

     

    Article n°4 : Pourquoi y a-t-il une pénurie d'enseignants alors que le métier n'a jamais autant attiré ?

    Cet article ne nous informe pas vraiment sur le numérique mais nous informe sur la pénurie d'enseignants bien présente alors qu'il y a davantage d'enseignants formés. Elle dresse alors un paradoxe : les politiques sont de plus en plus généreuses notamment en augmentant leurs offres (ex. : remédiation, FLA, mi-temps pédagogique ...) mais pourtant le statut des nouveaux enseignants reste précaire (ex. : contrainte des intérims pour un nombre indéterminé de semaines). C'est une situation assez complexe où même la ministre actuelle de l'enseignement, madame Désir, ne comprend pas pourquoi il y a encore un trop grand nombre d'écoles cherchant des enseignants.

     

    Article n°5 : "Difficulté supplémentaire pour les parents", "source d'inégalités" : l'école à domicile pose question.

    Dans cet article, l'auteure (la même que pour l'article n°4) expose les difficultés que les parents éprouvent en cette période de crise sanitaire. L'enfant doit normalement recevoir un minimum de travail scolaire, même si celui-ci reste non-obligatoire car les parents ne doivent en aucun cas endosser le rôle de l'enseignant(e). Il n'est pas question de passer des heures et des heures sur le travail scolaire de l'enfant parce que les parents ont eux aussi leur travail, leurs responsabilités et ne sont pas formés. De plus, il est certain que ce travail envoyé à distance renforce les inégalités. Selon moi, il est important d'envoyer un peu de travail journalier, voici comment je fonctionnerais ; d'abord, j'enverrais un mail avec du travail quotidien. Si certaines familles n'ont pas d'ordinateur à la maison, alors le travail sera envoyé via la poste. Le travail est envoyé sous deux formats : format PDF si le parent a envie de l'imprimer ou format Word si l'enfant a envie de travailler sur l'ordinateur. Donc, le travail envoyé ne doit pas être systématiquement imprimé, ce qui résorbe déjà certaines inégalités (pas d'imprimante, plus d'encre, plus de feuilles blanches...) J'enverrais deux ou trois jours plus tard les corrigés pour que l'enfant puisse s'auto-corriger en étant autonome et sans devoir solliciter l'aide d'un adulte. Je suis consciente que cette démarche reste difficile pour certains enfants (les enfants qui ont des troubles d'apprentissage ou qui sont en intégration). Les enfants sont capables de réaliser seul le travail car il s'agit d'apprentissages vus en présentiel et censés être acquis. Les enfants ont évidemment la possibilité d'envoyer leurs exercices que je corrigerai ou leurs questions par mail. J'y répondrai alors avec grand plaisir. 

     

    Article n°6 : Cette crise du coronavirus va faire gagner vingt ans à l'école numérique.

    Dans cet article, l'auteure (la même que pour les articles n°4 et n°5) souligne que l'utilisation de l’ordinateur, en cette période de crise sanitaire, est presque indispensable. Pourtant, fin janvier, la question de l'outil numérique, principalement l'ordinateur, était au centre de débats animés où les différents intervenants martelaient que celui-ci avait un coût et que toutes les familles n'étaient pas capables d'en acheter un pour leur enfant et que l'enseignement ne pouvait pas les obliger à investir de l'argent dans ce genre d'outil. Mais aujourd'hui, les circonstances ont changé et l'ordinateur se retrouve au centre de l'affaire car il permet de garder un lien social entre l'école et la maison. Il était donc important de s'assurer que chacun puisse garder le contact grâce à un outil numérique adapté. Dans de rares cas, s'il n'y a pas de connexion internet par exemple, un suivi est proposé par courrier postal. Cette crise sanitaire force également les enseignants à essayer progressivement de nouvelles techniques et à s'impliquer dans le numérique.

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Mis à part ma courte expérience avec les tablettes lors de mon stage en deuxième année primaire, c'était la première fois que j'axais toute une activité autour d'un outil numérique.

    J'ai choisi d'emprunter trois abeilles robots Beebot pour découvrir, avec les enfants de première année primaire, la notion de quadrillage. J'avais vraiment hâte de prendre conscience de l'impact que le robot aurait sur l'apprentissage de l'enfant (meilleure compréhension, manipulation concrète, application sur feuille plus facile...) 

    Concernant l'activité en elle-même, j'avais placé du papier collant au sol afin de créer un quadrillage géant. Les cases mesuraient 5 cm sur 5 cm respectant ainsi la distance parcourue par l'abeille lors d'un déplacement. J'ai divisé la classe en deux demi-groupe pour que les enfants puissent bien observer le fonctionnement du robot.

    J'ai donc commencé par rassembler dix enfants autour du quadrillage géant J'ai placé l'abeille au centre, directement, les enfants étaient interpellés. Rapidement, chaque enfant a pu s'exprimer sur ce qu'il voyait ; C'est quoi ? A quoi ça sert ? Pourquoi ça ressemble une abeille ? ... J'ai pu répondre aux questionnements des enfants tout en manipulant le robot et en leur montrant ses différentes fonctionnalités. Je leur ai ensuite demandé comment l'abeille pourrait-elle bien avancer. Pareil, j'ai récolté les informations données par les enfants et leur ai expliqué comment le robot avançait.

    Après ça, ils ont pu chacun à leur tour faire avancer le robot en le programmant à l'aide des touches. Les enfants étaient très intéressés et ont vite compris le fonctionnement de l'abeille. Pour l'étape suivante, j'ai placé un objet à l'extrémité d'une des cases du quadrillage et ai donné aux enfants un chemin fléchée. L'objectif était que l'abeille arrive jusqu'à l'objet. Chaque enfant a programmé un morceau du chemin en oralisant sa démarche et le robot est arrivé à bonne destination.

    Ensuite, je leur ai distribué une feuille d'exercices où ils devaient suivre la même démarche. Pendant que madame programmait le robot, les enfants suivaient le chemin fléché étape par étape. Pouvoir observer l'abeille qui faisait le même chemin qu'eux les a beaucoup aidé à comprendre et à se repérer dans l'espace du quadrillage. Au terme de cette activité, tous les enfants étaient capables de se déplacer sur un quadrillage. Ma maitre de stage a été épatée car, d'habitude, c'est un apprentissage fort complexe pour les enfants alors qu'ici, ils ont tous bien compris la démarche à suivre. 

    En conclusion, je peux dire que le robot Beebot m'a été d'une grande aide pour l'apprentissage de cette matière. Il a permis aux enfants de manipuler et de donner du concret et donc de leur faire comprendre beaucoup plus facilement la notion de quadrillage. A nouveau, dans ce cas, le numérique est un réel support.

    N.B : J'avais pris des photos mais je les ai malheureusement effacées par erreur.


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