• Troisième heure de coaching !

     

    Observations et interventions

    • Petit rituel : Maverick dessine / écrit son émotion du jour. 

    • Vérification du journal de classe : les devoirs n'ont pas encore été faits.

    • Première activité : nous commençons par réaliser les différents devoirs. Dès qu'un exercice pose des difficultés, je lui demande d'écrire tout ce qu'il sait sur la matière traitée dans l'exercice. Cela me permet ainsi de partir de ses représentations mentales et de situer où sont ses lacunes. Et cela lui permet de prendre conscience de ce qu'il sait déjà et donc de le valoriser et de faire le point sur ce qu'il faut améliorer. J'essaie le plus possible de le mettre au centre de ses apprentissages en le rendant acteur ainsi il prend davantage conscience de ses erreurs et y remédie plus facilement. 

    • Deuxième activité : comme il nous reste encore du temps, nous retravaillons la conjugaison avec les groupes de verbe comme la dernière fois. Avant de démarrer, je lui demande ce dont il se souvient pour structurer la matière. Très rapidement, l'activité commence et Maverick enchaîne les réponses correctes en justifiant son raisonnement. Après plusieurs répétitions, l'apprentissage est acquis. Et il a de nouveau adoré l'activité !

    Mercredi 23/10/2019 : troisième heure de coaching

    • Petit rituel : Maverick dessine / écrit son émotion du jour après la séance.

    • Ce que j'ai retenu / appris : Maverick explique oralement tout ce qu'il a appris ou retenu. Il me fait part également de ce qu'il a aimé. Il me confirme qu'il aime beaucoup travailler en manipulant, en jouant loin des feuilles d'exercices traditionnelles.

     

    Pour la prochaine séance

    • Vérifier le journal de classe. 

    • Prévoir un jeu brassant toute la matière déjà vue en mathématiques.

    Pratique réflexive

    • A nouveau, j'étais ravie de le retrouver et je me sens de plus en plus à l'aise dans mon rôle de coach scolaire. Je me rends compte que ce que je mets en place lui plait et remonte son estime de soi et surtout je vois déjà des résultats après seulement 3 séances !



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  • Je continue sur ma lancée, deuxième heure de coaching !

     

    Observations et interventions

    • Petit rituel : Maverick dessine / écrit son émotion du jour. 

    • Vérification du journal de classe : les devoirs ont été faits pour jeudi et vendredi.

    • Première activité : jeu sur les fractionsComme prévu, nous avons rejoué aux deux jeux sur les fractions. Je demande d'abord à Maverick ce dont il se souvient.  Je me rends compte qu'il se rappelle très bien la matière vue précédemment. Les deux - trois parties se font rapidement sans difficultés. La matière est acquise ! 

    • Deuxième activité : conjugaison : les groupes de verbe ! Comme Maverick est TDA/H, j'avais envie de le faire apprendre en bougeant. Comme annoncé, avant l'activité, il a d'abord mis par écrit ce qu'il savait sur les trois groupes de verbe. En partant de ses connaissances, j'ai bien restructuré la matière et il était prêt à apprendre. Pour la remédiation sur les groupes de verbe, j'ai donc pensé à placer trois feuilles à travers la pièce. Vous l'aurez compris, ces trois feuilles "représentent" les trois groupes de verbe. Maverick devait alors piocher un verbe (j'avais préparé plein d'étiquettes avec des verbes différents) et le placer dans le bon groupe en se déplaçant dans la pièce. A chaque fois qu'il plaçait un verbe, il devait justifier son choix. Je lui ai appris que c'était très important de verbaliser sa démarche. S'il se trompait, je lui demandais de faire une phrase avec le verbe pour qu'il se rende compte lui-même de son erreur car Maverick a tendance à vouloir aller trop vite et à se tromper alors qu'il connait la réponse ! Il a beaucoup aimé cette activité ; il m'a dit qu'il avait appris mais tout en s'amusant ! J'ai également remarqué que plus l'activité avançait et plus il avait de facilités à placer les verbes et à justifier sa démarche. 

    • Petit rituel : Maverick dessine / écrit son émotion du jour après la séance.

    • Ce que j'ai retenu / appris : Maverick explique oralement tout ce qu'il a appris ou retenu. Il me fait part également de ce qu'il a aimé. Il m'explique qu'il aime beaucoup travailler comme on le fait, sans feuilles d'exercices ! 

     

    Pour la prochaine séance

    • Vérifier le journal de classe. 

    • Retravailler les groupes de verbe.

    Pratique réflexive

    • C'était avec grand plaisir que je retrouvais Maverick aujourd'hui. J'étais satisfaite que le jeu sur les fractions ait porté ses fruits et que Maverick ait intégré la matière, j'ai eu la confirmation lorsque l'on a rejoué quelques parties. J'avais hâte de tester mon activité sur les groupes de verbe, voir s’il allait aussi bien accrocher que le jeu de la dernière fois. Finalement, ce fut une réussite, Maverick a adoré et surtout, il a appris ! J'étais de plus en plus à l'aise dans mon rôle de coach et j'étais fière de pouvoir l'aider en lui apportant des apprentissages concrets et ludiques.




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  • C'est parti : première heure de coaching !

     

    Observations et interventions

    • Comme convenu lors de la séance précédente, aujourd'hui, c'était jeu sur les fractions ! Mais avant cela, Maverick devait dessiner / écrire son émotion du jour et la partager s'il le désirait.

    • J'avais préparé un jeu avec des cartes "fraction". Maverick avait déjà abordé les fractions irréductibles et équivalentes en classe. Ce jeu était donc de la remédiation.

    • Avant de commencer le jeu, je lui ai demandé de prendre son cahier de brouillon et de me représenter tout ce qu'il savait sur les fractions. D'ailleurs, à chaque séance, je lui demanderai de m'écrire ou de me dessiner ce qu'il connait déjà sur la matière que l'on abordera ultérieurement. C'est important pour lui qu'il structure ses pensées et organise ses acquis. Et cela est très important pour moi afin que je puisse situer ses difficultés et y remédier. Au début, il avait des difficultés à structurer ses pensées. Je l'ai guidé en lui disant qu'il ne devait pas chercher trop loin et qu'il pouvait me mettre tout ce à quoi il pensait sans aller dans les termes théoriques (ex. : numérateur, dénominateur ...) A partir de là, il a pris confiance et a représenté ce qu'il savait sur les fractions (ex. : il y a deux nombres). C'était déjà une bonne base pour commencer le jeu. A partir de ses traces, j'ai structuré la matière et rappelé les termes théoriques, déjà abordés en classe : numérateur, dénominateur, barre de fraction, fraction irréductible, fraction équivalente ... 

    • Nous pouvions enfin commencer le jeu ! Les règles étaient simples ; un jeu de bataille. Ici, l'objectif était de classer les fractions selon leur valeur. Celui qui avait la fraction la plus grande gagnait la mise. Cette première manche a permis à Maverick de rendre les fractions irréductibles. Il avait son cahier de brouillon à côté de lui pour transformer les fractions si besoin. Il a très vite compris et a beaucoup aimé le principe du jeu. Il a d'ailleurs dit qu'il préférait jouer ainsi plutôt que de travailler sur une feuille d'exercices et qu'il avait mieux compris. 

    • Pour bien fixer l'apprentissage des fractions irréductibles, nous avons fait un autre jeu ; je donnais à Maverick cinq fractions et il devait les ranger de la plus petite valeur à la plus grande valeur. Ici, c'était plutôt un jeu individuel mais il a tout de même bien accroché. 

    • Après avoir joué environ 20 minutes avec les fractions irréductibles et que l'apprentissage était acquis, j'ai proposé un autre jeu toujours sur les fractions. Cette fois-ci, l'objectif était de revoir les fractions équivalentesNous avons donc joué au mémory. J'ai retourné plusieurs cartes fractions sur la table et le but était de trouver les deux fractions équivalentes. Nous avons joué à tour de rôle mais c'est à chaque fois Maverick qui disait si les deux cartes formaient une paire ou non. A nouveau, il avait son cahier de brouillon à côté de lui si besoin. Ici, il devait maîtriser les fractions irréductibles pour pouvoir justifier l’équivalence des deux fractions. 

    • Après avoir joué environ 45 minutes, la séance touchait à sa fin. Je lui ai donc demandé de dessiner ou d'écrire son humeur à la fin de la séance. Puis, oralement, je l'ai questionné sur tout ce qu'il avait appris et retenu pendant cette première heure de remédiation.

    Pratique réflexive 

    •  Je dresse un bilan plutôt positif à la fin de cette première séance. J'ai très vite été à l'aise parce que j'ai senti qu'une bonne relation s'était installée. J'ai envie de lui apporter le plus possible de choses nouvelles afin qu'il s'améliore et qu'il apprenne tout en s'amusant. J'applique au mieux les notions de pédagogie apprises durant ces trois années d’études. J'ai hâte de pouvoir tester plein de choses avec lui, je suis certaine que cette expérience sera enrichissante pour moi.


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  • La première rencontre était fixée le 14 octobre 2019 à 17h30, après ma journée de cours. J'étais impatiente de rencontrer Maverick et de pouvoir encore enrichir ma pratique professionnelle au fil des séances. 

     

    Prise de contact

    • J'ai commencé la séance en me présentant rapidement ; qui j'étais - pourquoi j'étais là - ce que j'avais envie d'entreprendre avec lui - quelles étaient mes motivations – je lui ai aussi demandé ses attentes et ses envies ... Maverick m'a posé quelques questions en retour. Le courant est directement bien passé.

    • Ensuite, je lui ai demandé de m'écrire ou de me dessiner trois de ses plus grandes forces. L'objectif ici était d'instaurer un climat bienveillant propice aux futurs apprentissages. Dans un premier temps, Maverick m'a dit "Mais je ne trouve pas de forces..." Fortement étonnée, je lui ai demandé "Mais qu'aimes-tu faire ? Pas forcément par rapport aux compétences scolaires mais de manière générale ? En quoi es-tu doué ?" ... A partir de là, un dialogue s'est construit et il était fier de me partager ses passions. Je lui ai rappelé que chacun d'entre nous avait des forces et qu'elles étaient notre moteur pour avancer et évoluer. C'était important pour moi de lui dire dès le départ que je savais qu'il avait de nombreuses capacités et que je croyais en lui, qu'il était capable ! Une relation empathique s'est créée assez rapidement.

    • Après ce premier échange, je lui ai parlé des émotions. Je lui ai d'abord demandé s'il pouvait me dire ce que c'était, me donner un exemple et se demander pourquoi je lui posais cette question. Au départ, il n'a pas très bien compris pourquoi je venais à parler des émotions. Je lui ai expliqué plus en détails le rôle primordial de ses émotions. Tout ça pour lui faire prendre conscience qu'il était très important qu'il se sente prêt émotionnellement pour se mettre au travail et que de mon côté, je prenne conscience de ce qu'il ressentait pour satisfaire au mieux ses besoins. J'ai alors instauré le rituel des émotions ; au début de chaque séance, je lui demandais de représenter son émotion (ex. : sous la forme d'un thermomètre ou d'un smiley) avant que l'on commence à travailler et puis, à la fin de chaque séance je lui demandais la même chose pour observer possiblement une certaine évolution. A nouveau, ce rituel a permis d'instaurer un climat de confiance où l'enfant se sent écouté et où il prend conscience que ses besoins ont de l'importance et seront satisfaits. Ce rituel des émotions fonctionne donc même avec des enfants plus âgés.

      Voici un exemple : 

                                                       Lundi 14/10/19 : première rencontre

    • Ensuite, je lui ai expliqué un peu ma pédagogie, ma manière de travailler avec les enfants ; par le jeu et par la manipulation afin que l'apprentissage soit concret. J'éviterais donc au maximum les feuilles d'exercices en guise de remédiation. Je lui ai expliqué que nous ferions des feuilles d'exercices uniquement quand il aura des devoirs donnés par son enseignante. Il était très emballé et motivé par cette manière de travailler ! 

    • Après toutes ces explications, nous avons regardé ses fardes, son journal de classe, ses cahiers ... Il m'a expliqué la manière dont son enseignante travaillait avec lui.

    • Après cela, nous avons eu l'occasion de travailler sur un devoir. Celui-ci portait sur les fractions et j'ai déjà remarqué quelques difficultés que Maverick éprouvait par rapport à cette matière. L'objectif de la semaine suivante était donc de lui créer un jeu sur les notions des fractions.

    • A la fin de la séance, je lui ai parlé de son cerveau. En effet, je lui ai dit qu'à la fin de chaque séance, je prendrais quelques minutes pour le questionner oralement sur ce qu'il a appris et retenu. C'est en effet très important pour moi de prendre connaissance de ce qui a été intégré ou non durant l'heure de cours. Cela permet aussi à Maverick de structurer ses apprentissages et de garder des traces de ceux-ci en mémoire.

    • Avant de partir, j'ai fixé avec la maman les jours de coaching : pour le mois d'octobre, j'irai deux fois par semaine, le lundi et le mercredi après les cours et pour le mois de novembre, j'irai une heure par semaine le mercredi après mes cours.


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  • Voici quelques ressources enrichissantes que j'ai eu l'occasion de consulter ainsi qu'une conférence animée par l'ASBL La Leçon verte que j'ai eu l'opportunité de vivre lors de la journée Festi'nallux du 10 octobre 2019.

    Présence de mon analyse réflexive et mise en évidence d'éléments dont je m’appuierai pour rebondir et enrichir ma future pratique.

     

    Sortir pour découvrir son environnement, Eliane Pautal 

    • Le questionnement de l’élève sur son environnement, sur l’environnement en général contribuera à faire entrer l’enfant dans une démarche scientifique et lui permettra en tant que futur citoyen, de s’interroger sur les évolutions et la protection de la planète.

    • Il est tout à fait possible de faire de l’outdoor education dans la cour de l’école !

    • Il faut favoriser l'approche par les sens !

    • Il faut garder un certain cadre.

    • De retour en classe, mettre des mots sur ce que les enfants ont ressenti à l’extérieur ; expression orale spontanée, tempête de mots.

    • Exemple d’activité : sortir et relever les signes du printemps / de l’automne / de l’hiver / de l’été aide à comprendre les 4 saisons.

    • Mettre en relation des observations faites dans différents contextes.

    • Développer une attitude scientifique.

    • Il faut se questionner, c’est une faculté intellectuelle super importante en plus de faire entrer les élèves dans un positionnement scientifique.

    • On peut utiliser un carnet d’explorateur pour la mise en commun.

    • Faire un diagramme avec les éléments communs et les éléments différents entre les observations des deux sorties (créer des ensembles). Possibilité de faire aussi un tableau à double entrée (activité de traitement de données). Ex. : les fruits et les feuilles des arbres. Primordial que l’enfant cherche, qu'il soit acteur !

     

    Trésors du dehors, collectif Tous Dehors 

                                                                           Tous dehors Belgique : PageAccueil

    • On a inventé la psychomotricité pour que tous les enfants puissent bouger.

    • Sortir, c’est bon pour le corps !

    • Passer du temps au grand air, c’est bon pour la santé !

    • L’intelligence est en mouvement ! Les processus cognitifs sont liés à nos situations sensorielles.

    • Le besoin du mouvement ! Pour des enfants atteint du TDA/H, sortir 20 minutes leur permet de se reconcentrer.

    • Beaucoup plus de bénéfices pour les enseignants et motivation croissante !

    • L’outdoor permet de rendre l’enfant plus autonome ! Capacité d’agir par soi-même pour répondre à ses besoins.

     

    La leçon verte, conférence du 10 octobre 2019

    La Leçon Verte (organisme) - Réseau IDée asbl

     

     

    « Rien n’est dans l’esprit qui ne soit entré par les sens » Aristote

    • Buts poursuivis lorsque l'enseignante fait appel à cette ASBL : reconnecter l’enfant à la nature et au plaisir du dehors. Apprendre par le concret (apprendre autrement) ; il y a plein de choses que l’on ne voit pas avec le travail sur papier. Apprendre en étant en contact avec le vivant ; le vivant est toujours proche de nous, il est indispensable à notre vie.
    • Groupe « Osons l’école dehors » : aller une fois par mois dehors (quel que soit le temps). Disponible de la 1ère à la 6 

    • Groupe « Tous dehors » : le but est de replonger les enfants dans la nature. Ce groupe travaille sur le scolaire en général. Suite à ça, sortie du livre « Trésors du dehors » : beaucoup de réponses pour les enseignants.

    • Approche : promouvoir le développement de l’être dans sa globalité. L’enfant va pouvoir agir avec ses sens et son intellect. On va pouvoir rencontrer les différents besoins de chaque enfant. Le développement du schéma corporel va faciliter les apprentissages. On grandit en se confrontant à la diversité. Le dehors c’est tout le corps, tous les sens, l’intellect, l’esthétique, l’action, le faire … Sur une chaise, uniquement l’intellect fonctionne ! 

    • Approche sensorielle: découvrir, observer, sentir, écouter… 

    • Récolter, manipuler, trier: on peut tout faire, même des mathématiques. On peut classer les feuilles, compter les pommes de pin… On va compter et calculer.


    Quels sont les impacts sur l’enfant apprenant ?

    « L’enfant intègre les connaissances par les sentiments. Sans cela son esprit s’étiole et déçu, il devient un adulte insatisfait. » Rudolph Steiner

     

    • Oser s’exprimer : il faut laisser à chacun la parole, chacun dit ce qu’il a aimé, ce qu’il a ressenti …

    • Langage non verbal : on va donner à l’enfant du temps pour dessiner, mimer.

    • Langage écrit : car nous sommes quand même dans le cadre scolaire. Donner une grande feuille au groupe avec le mot « grenouille » écrit, les enfants doivent le réécrire. On peut faire des étiquettes, de l’analyse, de la conjugaison…

    • La coopération : beaucoup plus facile dehors que dans la classe même si parfois, les enfants sont plus excités et génèrent du bruit. Les adultes encadrant doivent veiller à la participation, à l'écoute et au respect des règles. Les enfants peuvent apprendre le cycle de la vie, le cycle de l’eau… Il y a moins de violence, moins de compétitivité. Il faut travailler ensemble pour y arriver.

    • Développement corporel : travailler dehors développe le côté social et le côté affectif. Il y a peu de stigmatisations. Beaucoup moins d’inégalités dans l’apprentissage des savoirs.

    • Comparer : les couleurs, la taille, le poids…

    • Créativité, imaginaire : à l’école il y a peu de cours de chant, de cours d’art… La motricité fine est très importante. L’imaginaire est très important.

    • Apprendre en ayant des émotions : les enfants ont souvent peur d’aller dehors, peur de se salir … Les adultes inculquent leurs peurs aux enfants. Il faut respecter les peurs et les craintes des enfants. Il faut prévenir les parents de la sortie pour que l’enfant soit libre dans son corps. Il y a des enfants qui boudent, qui ne sont pas bien dans leur peau : ils vont finir par rejoindre le groupe.

    • Confiance en soi, autonomie, initiative : les enfants ne se sentent pas juger dans la nature, ils ont une liberté qu’ils n’ont pas en classe. Un enfant violent le sera moins, un enfant passif en classe peut se révéler actif une fois dehors. On découvre les enfants sous un autre angle. Les enfants deviennent acteurs de leurs jeux. Il y a toujours des moments libres. Cela aide l’enfant à se responsabiliser, à oser (encouragements par les autres). L’enfant va être plus ouvert et se sentir mieux dans sa peau.

    • L’émerveillement conduit à une ouverture et une connaissance du monde : l’émerveillement pousse à la curiosité (j’ai vu ça et ça, et pourquoi ?). La curiosité va amener la recherche, la connaissance, l’amour de la nature, le besoin de la protéger et de la respecter. Tout ça est un cheminement vers un acte citoyen.

    • Partager la motivation des enfants. L’enthousiasme est un vecteur d’apprentissage (engrais pour le cerveau): communiquer de la passion à l’enfant. Des professionnels maîtrisant la matière et le terrain (milieu de vie) pourront vraiment partager les connaissances et l'envie d'apprendre à l'extérieur. 

    • Laisser libre cours : ne pas avoir peur de lâcher prise. Il faut construire les savoirs ensemble : l’enseignant n’est plus celui qui sait tout. Plus on fait, mieux on sait faire. Il faut faire pour apprendre.

    • Tous ces savoirs, savoirs-faire et savoirs-être que l'enfant va acquérir feront sens puisqu'ils auront été vécus et intériorisés par l'enfant lui-même. Il aura été acteur de son apprentissage en passant par différentes étapes, toutes importances : tester, expérimenter, oser, imaginer, se tromper, réessayer ...

     


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